Poids porté un « handicap course »
Le poids porté (handicap course) par les chevaux est, à l’exception bien évidemment des trotteurs à l’attelé, un des principaux critères à prendre en compte lors de l’étude d’une course.
Les différences entre les chevaux sont telles que si tous les chevaux étaient au départ d’une même course et dans les mêmes conditions, ce seraient toujours les mêmes qui gagneraient. Alors seul un petit nombre de chevaux seraient alignés au départ des courses, seul un petit nombre de professionnels pourraient vivre du sport hippique, il n’y aurait plus de spectacle… bref un cauchemar pour tous les passionnés de la chose hippique !
Pour éviter cela, les organisateurs des courses tentent par tous les moyens de rétablir la « glorieuse incertitude du sport » en égalisant les chances théoriques des chevaux par divers moyens. Parmi ces moyens la modulation du poids porté par le cheval tient une toute première place (sauf au trot attelé où quelques kilos de plus ou de moins sur un sulky ne sont pas significatifs – pour s’en convaincre il suffit d’observer la physiologie de beaucoup de drivers, très loin de la « taille jockey » – et où l’on utilise plutôt le rendement de distance).
Et donc pour ralentir les galopeurs on leur impose de porter un poids déterminé, en plaçant des poids en fonte sous la selle jusqu’à ce que le total jockey plus selle lestée atteigne le poids fixé. Cela est l handicap
Ce poids peut être fixé de multiples façons, dont les quelques illustrations jointes (extraites du journal Paris Turf) ne représentent qu’une partie de la palette des possibilités :
- selon l’âge du cheval, dans les courses ouvertes aux chevaux de plusieurs générations ;
- selon l’expérience du cheval, par exemple en déchargeant les chevaux ayant peu ou pas couru ;
- selon le taux de réclamation du cheval dans les courses à réclamer, où les chevaux les plus chargés sont ceux dont le taux est le plus élevé ;
- en fonction des résultats du cheval dans un passé plus ou moins récent ;
- en attribuant une décharge si le cheval est monté par un apprenti ;
- handicap course donc jargon du turf qui résume tout ce que l’on a écrit
Toutes ces conditions sont connues par avance (cf. les extraits joints de Paris Turf), et permettent à l’entourage du cheval de l’engager dans une course où les conditions lui sont favorables.
Mais il peut également être arbitrairement fixé par le handicapeur dans les courses dites « à handicap », mais c’est là un sujet à part entière qui n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre… et beaucoup de salive.
CONCLUSION
Ainsi donc, le poids porté « handicap course » par le cheval est un critère aux aspects multiples, ce qui peut rendre difficile l’exercice du pronostiqueur en ce sens que l’importance du poids varie également en fonction de la façon dont est fixée la modulation du poids.
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